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    "Leur musique m'a subjugué" Soro SOLO - FRANCE INTER
    "Énergie et poésie" LE MONDE
    "L'un des maîtres de la World Music en France…" FRANCE BLEU
    "Gabriel SAGLIO est de ces optimistes qui essaient de chercher la beauté partout...(...) Une ode à la tolérance" FRANCOFANS
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    "Si le monde avait des bras, nul doute qu'il enlacerait Gabriel SAGLIO..." FRANCE 3

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1.
Ma terre 04:47
MA TERRE Je t’ai trouvée si belle dans ta robe bleue, Ta liberté sauvage m’avait sautée aux yeux. Et pourtant tu fus mienne et je t’ai crue entière, M’invitant dans le lit de tes mille rivières. J’ai parcouru ton monde tout émerveillé. J’ai vu de ta beauté, les incroyables sommets. J’ai ressenti tes ondes tout époustouflé. J’ai vu de ta douceur, les incroyables effets. Je me doutais qu’existaient toutes tes failles. Je savais tes déserts tant et tant traversés. J’ai cru cette nouvelle ère, j’ai cru nos fiançailles, Mais mon petit paradis découvre ton entièreté. T’aimer autant ma terre. T’aimer autant m’atterre. Liés, liés, nous sommes liés, Liés pour le meilleur, j’espère ! Te souviens-tu ? Allongés, nous regardions le ciel. Mais où sont donc passés de tes printemps les ailes? Et qu’elles sont laides, une à une, toutes tes coupes. Moi qui t’aimais sauvage, me perdant dans tes boucles. Tu étais si puissante et toi seule décidais. Tous craignaient tes colères et le feu de tes plaies. Mais en secret tes larmes avaient un goût salé, Quand nous baissions les armes en baie de Douarnenez. Puis c’est tant d’Hommes de pouvoir qui t’ont bernée. Tant de promesses qui pour finir te mineraient. De tes tempêtes, mille spécialistes m’ont alerté. Tu glisses et la pente sera dure à remonter. T’aimer autant ma terre. T’aimer autant m’atterre. Liés, liés, nous sommes liés, Liés pour le meilleur, j’espère ! J’ai tant aimé quand ta chaleur montait, montait, Fatalement, que mes habits tombaient, tombaient. C’était l’été et sa folie mais maintenant, C’est peu joli cette vilaine fièvre qui te prend. Et si parfois, je t’ai vu froide et mordante. L’hiver de l’âtre que nous rêvions accueillant. Mais au moins je te sentais vivre et défendre. Pas cette tempérance au lointain goût de cendres. Qu’importe le crépuscule, ta résilience danse. Et quand je vois l’aurore te caresser matin, Que devant moi tu dors, dans tes brumes l’évidence, Je sens que j’aurais tort…de ne pas croire en l’Humain…
2.
Demain 04:22
DEMAIN Je danse au milieu De mes promesses. Demain, demain, demain, Tout ira mieux, crois-moi ! Je danse au milieu De mes averses. Demain, demain, demain, Il fera beau, je crois. Laisse les moi, laisse les moi, Laisse l’Émoi. Laisse les moi, laisse les moi, Les sentiments… Je lance des mots Et cela blesse. Demain, demain, demain, Je m’excuserai si bête. Ma vie est un tableau Que je repeins sans cesse. Mais toujours, toujours, toujours, J’ai des couleurs de trop. Laisse les moi, laisse les moi, Laisse l’Émoi. Laisse les moi, laisse les moi, Les sentiments… Et la raison Qu’on me conseille là. Demain, demain, demain, J’ai si peur du plat. Sans tous ses hauts, Ni tous ses bas. Demain, demain, demain, Moi, je crée quoi ? Mais qu’elle est triste la raison, Mais qu’elle a raison d’être triste ! Si rien ne se crée dans les bas-fonds, Qu’il est bon de revenir en piste !
3.
Lua 03:53
LUA Voilà longtemps que tu ne t’étais perdu. Voilà longtemps que plus rien n’était su. Voilà longtemps que tes sens aux aguets N’avaient tremblé à chaque pas que tu fais. Voilà maintenant qu’une cantine est bruyante. Voilà maints mets étranges qui te tentent. Voilà maintenant que se tisse une toile De mots nouveaux nés sous les mêmes étoiles. Lua, Lua, Lua, Lua, Lua, Oh ma lune, sous ton regard tendre. Lua, Lua, Lua, Lua, Lua, Tu veilles les Hommes et ce qu’ils inventent là. Aí we nga bixila kia we Wa kulu kia vulu Nga tona, ngi sweka Ngi lenga, ngi teketa Maku mami a tu xana Lelu tube yo lele Ngi bane kaxi o muxima Pala kuzwela kia mbote Ngandala ku tu kwata Tubya wa bindama kya Lua, Lua, Lua, Lua, Lua, Oh ma lune, sous ton regard tendre. Lua, Lua, Lua, Lua, Lua, Tu veilles les Hommes et ce qu’ils inventent là. Voilà longtemps que s’étriquait le mot « normal ». Voilà longtemps que l’étranger ne s’était porté pâle. Voilà longtemps et cette fois qu’il est bon, Des rives du quotidien s’éloigner sur un pont. Voilà maintenant que tant d’odeurs t’affolent. Voilà maintenant que tu quittes tout rôle. Voilà maintenant Poète, il est temps Tel Tagore, de livrer tes rythmes au vent. Lua, Lua, Lua, Lua, Lua, Oh ma lune, sous ton regard tendre. Lua, Lua, Lua, Lua, Lua, Tu veilles les Hommes et ce qu’ils inventent là. Mais dis-leur enfin Que tant de voisins sont si beaux. Mais dis-leur enfin Que tant de mêmes rêves montent là-haut. Mais dis-leur enfin Que tant de voisins sont si beaux. Mais dis-leur enfin Qu’ils rêvent tous d’un même jour nouveau. Lua, Lua, Lua, Lua, Lua, Oh ma lune, sous ton regard tendre. Lua, Lua, Lua, Lua, Lua, Tu veilles les Hommes et ce qu’ils inventent là.
4.
Nuage 03:20
NUAGE J’ai laissé partir, partir, Viens sur mon nuage. J’ai laissé partir, partir, Viens sur mon nuage. J’ai laissé partir le temps, partir les gens, Viens sur mon nuage. J’ai laissé passer l’argent, passer le sang, Viens sur mon nuage. J’ai tout éteint bien sûr (la la la la la la…) J’ai tout le temps, j’ai tout enfin, j’ai… Viens sur mon nuage. J’ai laissé la peur du vide, l’appel du plein, Viens sur mon nuage. J’ai laissé la peur d’une fin, la peur d’une ride, Viens sur mon nuage. Je ne fais presque rien bien sûr (la la la la la la…) J’ai tout le temps, j’ai tout enfin, j’ai… Viens sur mon nuage. J’ai laissé partir l’info, penser le fou, Viens sur mon nuage. J’ai laissé chanter l’enfant, sortir le fond, Viens sur mon nuage. Je te veux près de moi bien sûr (la la la la la la…) J’ai tout le temps, j’ai tout enfin, j’ai… Viens sur mon nuage Juste un peu de haut, Juste un peu de silence. Juste un peu de beau, Juste un peu de…danse.
5.
DANS TES BRAS Laisse-moi fondre, fondre dans tes bras. Puissent-ils cueillir cette fatigue-là. Laisse-moi fondre, fondre dans tes bras, Et m’y blottir tout contre toi. Ne rien dire, ne pas parler. Ne rien subir, ne plus projeter. Juste là, au meilleur endroit, Quand tu caresses ma peau, parce que parfois... Qu’il est bon d’aimer sans retenue. Qu’il est bon d’éloigner les pourquoi. Qu’il est beau de te voir enfin nue, Et quelle chance quand souffle ce vent-là ! Vem brincar, Me beijar, Sente o Amor vibrar no ar. Deixar pra là ''les pourquoi’', Tá na hora de viver no aqui, agora. Et que s’arrêtent de valser, Hésitations, sombres pensées. Pourquoi moi, pourquoi toi, pourquoi demain? Nous qui détenons la clef d’un jour sans fin. Laisse-toi fondre dans mes bras, Tout est si simple, le temps n’est pas. Le tant n’est pas si loin, crois-moi, D’oublier tout…Embrasse-moi ! Qu’il est bon d’aimer sans retenue. Qu’il est bon d’éloigner les pourquoi. Qu’il est beau de te voir enfin nue, Et quelle chance quand souffle ce vent-là ! Vem brincar, Me beijar, Sente o Amor vibrar no ar. Deixar pra là ''les pourquoi’', Tá na hora de viver no aqui, agora. Fugace instant d’éternité. M’aimes-tu assez ? Vais-je tant t’aimer ? Plus rien d’autre qu’être là, au meilleur endroit, Quand disparaît le monde dans tes bras. Qu’il est bon d’aimer sans retenue. Qu’il est bon d’éloigner les pourquoi. Qu’il est beau de te voir enfin nue, Et quelle chance quand souffle ce vent-là ! Tá na hora de chamegar Que a beleza da vida é amar
6.
Mes bases 03:43
MES BASES Mes amis, z’étiez si beaux, Mes amis, nous formions ceux, Dont l’amitié est sans défaut Et qui se rendent heureux. Mais dans le lit de l’enfance sans âge A coulé la rivière du temps. Enjolivant chaque doux moment… …sur son passage. Et si j’ai rêvé mes bases, Est-ce si grave, Si j’avance ? Mes parents, z’étiez si beaux, Mes parents, si amoureux. Et le ciel de mon enfance Était-il toujours bleu? Et s’il s’avère que l’on m’offrait des rêves Pour adoucir ma vie. Est-ce quand le réel fait une trêve… …Que se grave l’envie ? Et si j’ai rêvé mes bases, Est-ce si grave, Si j’avance ? Est-ce si grave ? Est-ce si grave ? Est-ce donc si grave ? Mes enfants, nous serons beaux, Mes enfants, je serai joyeux. Quitte à en faire un peu trop Rien que pour vos yeux. Ce n’est pas se voiler la face. L’éternité est un leurre. Mais qu’il est bon de faire une place… …A votre bonheur. Et si j’ai rêvé mes bases, Est-ce si grave, Si j’avance ?
7.
Boreal 04:37
8.
TRISTE BRÈVE Il marche le long de la route Qui mène à mon enfance. Je conduis et m’attend Un bon repas, je pense. Il porte dans sa main droite L’outil qui débroussaille. Pour couper l’herbe moite Et toutes ces ronces qui assaillent. Une simple croix blanche Sur le bord du fossé. Si sa peinture s’écaille, 2002 reste gravé. Mais il nettoie le temps Qui passe sur les traces De son unique enfant Dont la mémoire s’efface. Nous avions 18 ans Et, dans ces années-là. Criaient chaque week-end D’inconsolables parents. Macarons A pliés A l’arrière de la tôle, Nos campagnes bruissaient Des départs de ces mômes. Il marche le long de la route Qui mène à mon enfance. Chaque mois son dos se voûte Et son épaule le lance. Mais il nettoie le temps Qui passe sur les traces. De son unique enfant Dont la mémoire s’efface. A quelques kilomètres De mes parents sans drame, Je croise un souvenir Dont je perçois les larmes. Que de temps suspendu Depuis une triste brève. 2002 parcourue Lorsque lundi se lève. Il marche le long de la route Et quelque part en France. Chaque mois son dos se voûte Et son épaule le lance. Hum an Saya, Saya magnine dee. Den a fah tchèma a saya de nana saya ho. Saya magnine dee massa eh Allah. Enh saya leka mounanfa deko ta laniii manssa. Ann saya magni, naah annnn saya ann, a ma too deni yé ta tola gnebayaye. Ye eh N'baa la saya yo, eh an saya le magni de eh Allah. Foï mah lounbe an saya de ka bonda dou Kou ta la di ka mounanfa talan di, gnide nafa Saya magni deh massa eh Allah.
9.
Intelligence 04:12
INTELLIGENCE Intelligence, emporte-nous ! Viens souffler, viens… Que l’on murmure à ton entrée Celle du savoir souverain Tu es drapée de tolérance Revêtue de tes beaux habits Tissés d’Amour et d’Empathie Et tu es belle, quelle évidence ! On t’attend, on t’attend, Intelligence, il est temps. On t’attend, on t’attend, Prenons le temps. Déploie tes ailes de (du ?) temps, Ce temps que l’on oublie, Et que t’auréole l’envie, De réfléchir longuement. Que cesse enfin le bruit De ceux qui crient si vite. Que cesse enfin l’affront De l’immédiat et ses limites. On t’attend, on t’attend, Intelligence, il est temps. On t’attend, on t’attend, Prenons le temps. Et que se lèvent enfin les fronts Tournés vers trop d’écrans. Et que se lèvent enfin les fronts, Nous étions si curieux, enfants. Si la bêtise est si rapide, Retiens-nous par la main. Qu’elle court au loin, futile. Nous allons rester là…et construirons demain. On t’attend, on t’attend, Intelligence, il est temps. On t’attend, on t’attend, Prenons le temps. Et que se lèvent enfin les fronts Tournés vers trop d’écrans. Et que se lèvent enfin les fronts, Nous étions si curieux, enfants.
10.
STANCES À MARQUISE ( Corneille - 1660 ) Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu'à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses Se plaît à faire un affront, Et saura faner vos roses Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits : On m'a vu ce que vous êtes ; Vous serez ce que je suis. Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants Pour n'avoir pas trop d'alarmes De ces ravages du temps. Kéba kéba Fara deninina nitikaninyöye Kéba kéba kéba kéba Fara denina nitikaninyöy. Lée nakanyale bögödönna I faranina nitifourounyöye Vous en avez qu'on adore; Mais ceux que vous méprisez Pourraient bien durer encore Quand ceux-là seront usés. Ils pourront sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux, Et dans mille ans faire croire Ce qu'il me plaira de vous. Inyabönidö inyabödenidö Nitifilanye inyabödenidö Nitikanyaye Lée nakanyale bögödönna Inyabarö Chez cette race nouvelle, Où j'aurai quelque crédit, Vous ne passerez pour belle Qu'autant que je l'aurai dit. Pensez-y, belle Marquise. Quoiqu'un grison fasse effroi, Il vaut bien qu'on le courtise, Quand il est fait comme moi. Deniyatoumale möbayatoumale Denini deninewalanyöfé Möbani möbalewalanyöfé Kéköröba inyabödenidö Denitifilanye atiséréye Ile ile kémöba Deniyaye toumanaledi denikokatilefé Ifarala fara faradenina atifilan Farala fara faradenina kaleti Ki ibonbonsigleni I ya male ké mönidenmisente Fourounyömade fe fe fe fe Denikokaletilefe kisigbéle Denikokaletifé kousigléni Denikokatiile fékokemöbaledi Ake alaye, iyento deninyaye Kényatalabiwo Kenyatala…. a ye ye ye ye… Ah Corneille, tes beaux mots ne firent pas tout. Ton visage avait quelques traits trop vieux. Ah Corneille, cette Marquise t’a rendu fou. Elle t’a laissé, fier, blessé à ce jeu.

credits

released March 5, 2020

Textes : Gabriel SAGLIO*
Musiques : Gabriel SAGLIO, Yoan HERNANDEZ, Vincent BARRAU *

*sauf :
« Boreal » Musique: Yoan HERNANDEZ et Vincent BARRAU
« Lua » Texte en Kimbundu: BONGA
« Dans tes bras » Texte en Portugais: Lucia DE CARVALHO
« Triste brève » Texte en Mandingue: Mariama KOUYATE
« Stances à Marquise » : CORNEILLE
« Stances à Marquise » Texte en Malinké: Sekouba BAMBINO

Prises de son : Alban COINTE, Yoan HERNANDEZ, Vincent BARRAU

Prise de son BONGA: Rui GUERREIRO

Pré-mixage: Alban COINTE

Mixage: Olivier LUDE au studio Ferber - PARIS (75)

Mastering: Alex GOPHER - TRANSLAB / PARIS (75)

Graphisme: Ben HITO

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